C'est exactement ce que je réalise actuellement en faisant ma réécriture. Mon fonctionnement est tellement peu adapté à cela que c'est extrêmement pénible et coûteux. Je sais que je prendrai le temps de gérer la macro structure avant de rédiger pour éviter cet écueil. Car je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris.
Merci beaucoup pour ton retour! Ça corrobore le fait que je me retrouve aussi souvent dans ce que tu décris. Je ne pense pas qu'il soit impossible de reprendre un "mauvais premier jet", mais ça implique pour moi une réécriture de zéro, une toute nouvelle version. Et le fait d'avoir cette "base" (ou version d'origine) en tête me parasite au moins autant qu'elle m'aide, donc, à posteriori, ça m'apparaît plus comme une perte de temps.
MERCI ! Enfin quelqu'un qui dit que les premiers jets n'ont pas forcément à être mauvais. J'adore la phase de premier jet et même si je sais qu'ils ne sont pas parfaits, je les travaille à fond pour en être satisfaite, donc j'estime qu'ils ne sont pas mauvais. Toute ta lettre est très intéressante, merci pour ce partage !
J'ai trouvé cette NL fascinante. Je suis partisane de lâcher du lest, de laisser l'écriture vivre, de ne penser qu'à soi au moment du premier jet, de ne pas s'occuper de "est-ce lisible ?" ou "est-ce que ça plaira". La vérité est que je n'avais jamais envisagé que ça puisse être douloureux de créer l'imperfection. Alors, merci de m'avoir ouvert les yeux. Je pense que ta réflexion va tourner dans ma tête pendant un moment, pour finalement m'inspirer un article. ♥
Eh bien, merci à toi! Honnêtement, j’écris avant tout pour moi, et absolument porte fermée par ex. La question n’est donc pas que ce soit lisible par d’autres, ou que ça plaise à d’autres, mais bien que ce soit lisible pour moi, et que ça me plaise à moi.
Quelque part, je trouve l’idée d’un mauvais premier jet pour soi assez irrespectueuse vis-à-vis de soi-même. Comme si on ne méritait pas mieux que quelque chose de “mauvais”, que seuls les autres méritaient le meilleur de nous-mêmes et l’expression aboutie de notre talent. Pour ma part, j’aime pouvoir admirer mon œuvre, à fortiori avant que d’autres viennent crever ma bulle.
Oui, en fait, ce que je voulais dire et que je trouve fascinant, c'est ça :
Pour ma part, même si c'est pour satisfaire mon propre perfectionnisme, me mettre une pression de tout faire comme il faut au premier jet me rend folle et malade (je n'exagère pas et c'est du vécu). [Parenthèse : ça ne veut pas dire que je fais "de la merde", je relis énormément et je n'estime pas avoir un titan de réécriture à affronter, hein.] Donc te lire dire que c'est l'inverse qui te fait du bien (soit une exigence haute), que c'est cela dont tu as besoin pour te sentir à l'aise et valoriser ton travail, ça ouvre vraiment mon esprit à cette possibilité. Même si je sais que ce n'est pas pour moi, j'aurai ce regard pour accompagner d'autres personnes. :)
À vrai dire, je ne le vis pas du tout comme une pression. Pour moi, la pression, au contraire, c'est de m'empêcher de prendre mon temps. De m'empêcher de revenir en arrière pour changer de direction quand je m'aperçois que je me suis trompée de chemin. Cette pression que je me mettais avant, de finir coûte que coûte, d'avancer le plus vite possible, d'ignorer tous mes signaux intérieurs, et qui au final ne m'a causé que blocages et burnout. Et je ne sais pas si mon exigence est très haute non plus (c'est à mon lectorat d'en juger)... C'est plus un sentiment d'alignement intérieur, en fait. Mon exigence, c'est juste de trouver du sens et du plaisir à ce que je fais. Je ne veux pas faire pour faire, faire à tout prix.
C'est exactement ce que je réalise actuellement en faisant ma réécriture. Mon fonctionnement est tellement peu adapté à cela que c'est extrêmement pénible et coûteux. Je sais que je prendrai le temps de gérer la macro structure avant de rédiger pour éviter cet écueil. Car je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris.
Merci beaucoup pour ton retour! Ça corrobore le fait que je me retrouve aussi souvent dans ce que tu décris. Je ne pense pas qu'il soit impossible de reprendre un "mauvais premier jet", mais ça implique pour moi une réécriture de zéro, une toute nouvelle version. Et le fait d'avoir cette "base" (ou version d'origine) en tête me parasite au moins autant qu'elle m'aide, donc, à posteriori, ça m'apparaît plus comme une perte de temps.
MERCI ! Enfin quelqu'un qui dit que les premiers jets n'ont pas forcément à être mauvais. J'adore la phase de premier jet et même si je sais qu'ils ne sont pas parfaits, je les travaille à fond pour en être satisfaite, donc j'estime qu'ils ne sont pas mauvais. Toute ta lettre est très intéressante, merci pour ce partage !
Merci à toi! C'est aussi ma phase préférée, celle où je découvre les personnages et leur histoire.
J'ai trouvé cette NL fascinante. Je suis partisane de lâcher du lest, de laisser l'écriture vivre, de ne penser qu'à soi au moment du premier jet, de ne pas s'occuper de "est-ce lisible ?" ou "est-ce que ça plaira". La vérité est que je n'avais jamais envisagé que ça puisse être douloureux de créer l'imperfection. Alors, merci de m'avoir ouvert les yeux. Je pense que ta réflexion va tourner dans ma tête pendant un moment, pour finalement m'inspirer un article. ♥
Eh bien, merci à toi! Honnêtement, j’écris avant tout pour moi, et absolument porte fermée par ex. La question n’est donc pas que ce soit lisible par d’autres, ou que ça plaise à d’autres, mais bien que ce soit lisible pour moi, et que ça me plaise à moi.
Quelque part, je trouve l’idée d’un mauvais premier jet pour soi assez irrespectueuse vis-à-vis de soi-même. Comme si on ne méritait pas mieux que quelque chose de “mauvais”, que seuls les autres méritaient le meilleur de nous-mêmes et l’expression aboutie de notre talent. Pour ma part, j’aime pouvoir admirer mon œuvre, à fortiori avant que d’autres viennent crever ma bulle.
Oui, en fait, ce que je voulais dire et que je trouve fascinant, c'est ça :
Pour ma part, même si c'est pour satisfaire mon propre perfectionnisme, me mettre une pression de tout faire comme il faut au premier jet me rend folle et malade (je n'exagère pas et c'est du vécu). [Parenthèse : ça ne veut pas dire que je fais "de la merde", je relis énormément et je n'estime pas avoir un titan de réécriture à affronter, hein.] Donc te lire dire que c'est l'inverse qui te fait du bien (soit une exigence haute), que c'est cela dont tu as besoin pour te sentir à l'aise et valoriser ton travail, ça ouvre vraiment mon esprit à cette possibilité. Même si je sais que ce n'est pas pour moi, j'aurai ce regard pour accompagner d'autres personnes. :)
À vrai dire, je ne le vis pas du tout comme une pression. Pour moi, la pression, au contraire, c'est de m'empêcher de prendre mon temps. De m'empêcher de revenir en arrière pour changer de direction quand je m'aperçois que je me suis trompée de chemin. Cette pression que je me mettais avant, de finir coûte que coûte, d'avancer le plus vite possible, d'ignorer tous mes signaux intérieurs, et qui au final ne m'a causé que blocages et burnout. Et je ne sais pas si mon exigence est très haute non plus (c'est à mon lectorat d'en juger)... C'est plus un sentiment d'alignement intérieur, en fait. Mon exigence, c'est juste de trouver du sens et du plaisir à ce que je fais. Je ne veux pas faire pour faire, faire à tout prix.